Le petit homme
Il y a un petit homme, et je l'aime beaucoup,
Il s'agite et gémit, il prend très bien les coups.
Quand on le voit c'est comme un loup qui s'accule seul
Rarement il les fuit, il doit aimer ses éceuils.
Parfois il s'isole, quand il veut se poser
Mais il cupabilise, le nul, rien ne le sied.
Il est planté au sol, sans pouvoir décider
S'il doit prendre sa mise, continuer de parier.
Si je m'amuse bien, lui il est plutôt jaune
Bien que parmis les sien, il n'a rien à envier
Il torture sa tête et pleure depuis un trône
Pour lui faire sa fête, un mot en humble aumône :
Avance petit homme, et ne t'arrête pas.
À chaque hésitation, s'alourdissent tes pas.
Avance petit homme, ignore ces douleurs.
Fais tienne la pression, bientôt sonnera l'heure.
-Nicolas Besson
Ce poème fait partie de ma série de poèmes hebdomadaire que vous pouvez trouver ici (venez laisser un commentaire!)